Saison: Automne

kakawi
Kakawi
Propulsé par attention fragiles, le comité zip des iles et la scim

Kakawi : produit typique, n.m.
Définition ludique
Kakawi… qu’c’est qu’ça? On parle ici d’un simple canard qui, selon la rumeur, aurait été baptisé ainsi par les Algonquiens. Tout comme le célèbre Madelinot Mario Cyr, l’oiseau est un grand plongeur, mais qui lui peut voler à une vitesse au-delà de la limite permise sur le Havre-aux-Basques, soit 100 km/h. Il fréquente autant le Nord canadien que la Scandinavie, en passant par Saint-Pierre-et-Miquelon et, évidemment, les côtes des Îles de la Madeleine. Le kakawi est somme toute une jolie bête qui aurait toutefois un énorme avantage pour sa survie, celui d’être, disons-le clairement, pas si bon que ça! Du moins, c’est ce que plusieurs femmes de chasseurs racontent.
Pour une chasse responsable
Avez-vous déjà aperçu les grands rassemblements d’oiseaux à l’automne? Le Havre-aux-Basques, le Barachois, les Sillons, la Pointe-des-Canots, la Pointe-de-l’Est, la plage Sandy Hook, le long des lagunes, le bord des côtes et plus encore sont réputés pour offrir un habitat favorable à la sauvagine. On trouve d’ailleurs sur le territoire deux zones d’interdiction de chasse qui leur sert de lieux de repos, de nidification et d’alimentation. Parmi les espèces chassées, on compte notamment la sarcelle d’hiver, le canard colvert, la canard pilet, l’eider à duvet, l’outarde, ou encore le canard noir et le kakawi! À l’automne, tous ces petits gibiers se rassemblent en mer, dans les baies ou les étangs qui ponctuent notre territoire. La préservation des milieux naturels est essentielle afin d’offrir des habitats de qualité aux oiseaux de passage sur l’archipel et, du même coup, poursuivre nos activités de chasse sportive. Attention FragÎles, le Comité ZIP des Îles et la Société de conservation des Îles-de-la-Madeleine sont trois organismes qui œuvrent entre autres à la protection, à la restauration et à la mise en valeur des écosystèmes fragiles de l’archipel. Afin de bénéficier encore longtemps des ressources issues de ces écosystèmes, dont la sauvagine, chacun d’entre nous doit prendre soin de son environnement. Voici donc quelques trucs à mettre en pratique lors de vos sorties de chasse à la sauvagine. Bonne chasse!
Bonnes pratiques :
- J’ai suivi le cours de maniement d’armes à feu et d’initiation à la chasse (à partir de 12 ans) et obtenu mon Certificat du chasseur, mon Permis de possession et acquisition d’armes à feu ainsi que mon permis de chasse (tous essentiels pour ce type d’activité) et je les apporte toujours avec moi.
- J’observe toutes les lois en vigueur pour l’activité : la limite de prises, les périodes de chasse et les horaires permis.
- J’appâte le gibier seulement lors des périodes autorisées.
- J’utilise des cartouches à billes d’acier réglementaires.
- Je connais les espèces et je cible seulement celles qui sont autorisées. Je sais aussi distinguer un canard d’un grèbe esclavon, une espèce en péril qui niche dans les étangs au printemps et à l’été, et quitte le territoire graduellement à l’automne (peu présent au début octobre).
- Je respecte les limites des propriétés privées. Je m’assure d’avoir l’autorisation des propriétaires. Je respecte la distance minimale de 100 mètres autour de tout bâtiment.
- Je chasse à une distance sécuritaire des autres chasseurs. Je vise là où je pourrais tirer sans aucun danger et je garde mon cran de sûreté en place jusqu’au moment de tirer.
- Je pratique mon adresse au tir pour éviter de blesser les oiseaux. J’évalue et je tire sur des gibiers qui sont à l’intérieur de la portée efficace de la charge et de l’étranglement de mon fusil.
- Je récupère rapidement tout gibier blessé pour lui éviter des souffrances inutiles et j’assure de bonnes conditions de conservation avant de le consommer.
- Je m’assure de construire mon gabion avec des matériaux biodégradables (feuillages, joncs) trouvés sur ou près de mon site de chasse.
- Je limite mes déplacements autour de mon gabion, en période de chasse, pour éviter d’effaroucher le gibier. Je laisse les lieux paisibles en période de nidification pour permettre aux espèces de se reproduire annuellement.
- Je ramasse mes cartouches usagées et je laisse le milieu propre.
- J’utilise mon véhicule dans les sentiers autorisés pour me rendre à mon secteur de chasse, je le stationne dans un endroit adéquat pour ne pas endommager le milieu naturel et je me rends à pied vers mon gabion pour éviter de perturber l’habitat du gibier.
- Je porte une attention particulière aux espèces floristiques et fauniques à statut, ainsi qu’aux habitats protégés près des secteurs de chasse.
Calendrier des chasses
Espèces | Période de chasse | Type de milieu |
---|---|---|
Bernache cravant (Branta bernicla) | Du dernier samedi de septembre au 26 décembre | Champs, bord de lagunes, étangs, marais, lacs et autres plans d’eau |
Bernache du Canada (Branta canadensis) | Du dernier samedi de septembre au 26 décembre | Champs, bord de lagunes, étangs, marais, lacs et autres plans d’eau |
Canard colvert (Anas platyrhynchos) | Du dernier samedi de septembre au 26 décembre | Étangs, marais, lacs et autres plans d’eau |
Canard noir (Anas rubripes) | Du dernier samedi de septembre au 26 décembre | Étangs, marais, lacs et autres plans d’eau |
Canard pilet (Anas acuta) | Du dernier samedi de septembre au 26 décembre | Étangs, marais, lacs et autres plans d’eau |
Canard souchet (Anas clypeata) | Du dernier samedi de septembre au 26 décembre | Étangs, marais, lacs et autres plans d’eau |
Canard branchu (Aix sponsa) | Du dernier samedi de septembre au 26 décembre | Étangs, marais, lacs et autres plans d’eau |
Eider à duvet (Somateria mollissima) | Du 1er novembre au 14 février | Littoral côtier |
Fuligule à collier (Aythya collaris) | Du dernier samedi de septembre au 26 décembre | Étangs, marais, lacs et autres plans d’eau |
Garrot à œil d’or (Bucephala clangula) | Du dernier samedi de septembre au 26 décembre | Étangs, marais, lacs et autres plans d’eau |
Harelde kakawi (Clangula hyemalis) | Du 1er novembre au 14 février | Littoral côtier |
Macreuse noire (Melanitta nigra) | Du dernier samedi de septembre au 26 décembre | Littoral côtier |
Macreuse à front blanc (Melanitta perspicillata) | Du dernier samedi de septembre au 26 décembre | Littoral côtier |
Oie blanche (Anser caerulescens) | Du dernier samedi de septembre au 26 décembre | Champs, bord de lagunes, étangs, marais, lacs et autres plans d’eau |
Petit garrot (Bucephala albeola) | Du dernier samedi de septembre au 26 décembre | Étangs, marais, lacs et autres plans d’eau |
Sarcelle à ailes bleues (Anas discors) | Du dernier samedi de septembre au 26 décembre | Étangs, marais, lacs et autres plans d’eau |
Sarcelle d’hiver (Anas crecca) | Du dernier samedi de septembre au 26 décembre | Étangs, marais, lacs et autres plans d’eau |
Recette
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Pot-en-pot aux pétoncles
Ingrédients - Pâte
- 2 c.t de poudre à pate.
- 2/3 tasse de graisse.
- 2 tasses de farine.
- 1 c.t de sel.
- De l’eau pour une pâte ferme.
Préparation
- Rouler la pâte et couper en carrés et couvrir le fond du plat.
- Ajouter 6 patates moyennes tranchées mines et 1 lb de pétoncles coupés en morceaux.
- Faire frire un oignon dans la graisse et ajouter le tout. Ajouter sel et poivre et 1/2 tasse d’eau.
- Couvrir avec la pâte et cuire à 325 d.F.
- Lorsque doré, ajouter une tasse d’eau avec un morceau de beurre. Laisser mijoter au four. Couvrir le plat.
Recette issue de l’édition 1951-86 de l’ouvrage Cuisinons avec les fermières des Îles de la Madeleine.
